Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Pourquoi les humains de la préhistoire ont-ils peint des animaux, dans des grottes, de cette manière-là et dans ces milieux-là, au coeur du dernier âge glaciaire européen ? C’est l’une des questions qui taraudent la communauté des préhistoriens depuis bien longtemps et qui suscitent les hypothèses les plus variées. Grâce à son expérience du pistage des grands mammifères en milieu sauvage, Baptiste Morizot renouvelle notre regard sur l’origine de cet art pariétal et libère nos lointains ancêtres du rôle écrasant de l’Artiste. En conceptualisant le regard-jizz si familier des naturalistes contemporains, il tente de raviver la manière d’être humain propre aux chasseurs paléolithiques. À une époque où les animaux sauvages étaient souvent rencontrés comme des silhouettes fugaces entraperçues dans les hautes herbes de la steppe, le jizz était cette expérience visuelle synthétique originale : la saisie d’un style d’apparaître propre à chaque animal, un regard aujourd’hui perdu. Un art de voir désormais oublié – qu’il est pourtant possible de réactiver en nous. Que veut dire créer lorsque les formes ne sont pas dans l’esprit du créateur mais dans la relation écologique quotidienne qu’il habite ? Au croisement de l’investigation préhistorique, de l’histoire de l’art et de la philosophie du vivant, Baptiste Morizot enquête sur les arts de l’attention de notre espèce. Il excave pour aujourd’hui des manières possibles de créer qu’on peut réexplorer dans des formes de vie libérées du mythe tardif de la primauté de l’intériorité : un monde où la relation est première.