
Mon dialogue avec Chadli m'empêche de
dormir. J'en rumine les détails et je trouve qu'il
y avait dans ma manière de parler de Werther,
une espèce d'excitation maladive. Ces
personnages fictifs qui n'existent que dans la
tête de leur auteur, pourquoi j'en parle, moi,
comme si c'était des êtres en chair et en os ?
Ces personnages ne sont que des manières de
cerfs-volants qui montent et qui descendent
selon les caprices du vent qui les pousse. Ce ne
sont que des marionnettes dans les mains de
l'écrivain, il en fait ce qu'il veut. S'il a envie de
les tuer, c'est son affaire, ça ne devrait me faire
ni chaud ni froid.
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