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« Ce ne sont pas les Juifs qui ont crucifié Jésus, ce sont nos péchés » : Péguy exprime la vérité profonde du procès, et de la mort, de Jésus dans les termes mêmes du catéchisme du Concile de Trente en 1563. Mais, en dépit de cette affirmation, la tradition chrétienne a longtemps véhiculé un enseignement du mépris à l’égard des Juifs accusés d’être, collectivement, responsables de la crucifixion de Jésus. Jean-Marc Varaut, sollicité comme historien du Procès de Nuremberg et comme avocat à réfléchir à la genèse de l’antisémitisme, a conduit une méthodique enquête sur les origines judiciaires de cette meurtrière accusation de déicide. Il reconstitue pour nous les raisons de l’arrestation de Jésus, sa comparution devant le Sanhédrin, qui ne fut pas un procès, l’audience devant le préfet Pilate, la condamnation à mort, l’exécution, la mise au tombeau et la découverte trois jours après du tombeau vide. Pour cela, il met à profit la meilleure connaissance que nous avons du milieu dans lequel est apparu Jésus, et se réfère au droit juif et au droit romain des provinces occupées. Il montre comment, par ailleurs, la datation des Évangiles - désormais plus proche de l’événement - en conforte l’historicité. Cette chronique judiciaire, qui ne sépare pourtant pas le Jésus de l’Histoire du Christ de la Foi, établit que le peuple juif n’est pas responsable du procès romain, de la condamnation romaine, ni de l’exécution de Jésus selon le mode de mise à mort romain. C’est la méconnaissance de cette vérité qui devait donner naissance, à partir du IVe siècle, à l’antijudaïsme, apostasie de la foi chrétienne jusqu’au Concile de Vatican II, et au rétablissement de la vérité historique et eschatologique dans le catéchisme de l’Église catholique promulgué par Jean Paul II.