Le pays des passants
Le pays des passants de Pierre Alfredo n'est pas celui du « théâtre d'un instant » (R. Char), de cet instant furtif où paraissent et disparaissent, d'un même mouvement, la beauté et le rêve. Il est celui de l'homme qui cherche et fuit ses semblables, de cette terre et de cette durée qui nourrissent l'espoir et déchirent le voile des illusions. « L'heure fragile des possibles » est aussi celle des indifférences morbides. Aux passants ne sont données ni la solidité du réel ni la transparence des mots. Il leur reste à chercher « dans l'échancrure des choses / l'herbe mouillée des souvenirs ».
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