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« Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est mon habitude d'aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal... » Et celui que Diderot rencontre ce jour-là est le neveu du célèbre musicien Jean-Philippe Rameau. Les voilà réunis au Café de la Régence, au milieu des buveurs et des joueurs d'échecs, et l'entretien entre LUI et MOI est une satire qui ne ménage pas les puissants du jour, financiers aussi bien qu'adversaires de l'Encyclopédie. Et cette vigueur polémique est pour beaucoup dans le charme étrange de ce dialogue où Diderot égrène les idées, les jeux de mots, les anecdotes, les formules et les aperçus sur tous les sujets, dans un entretien libre et jaillissant, pétillant de verve et d'ironie. Diderot n'a jamais parlé du Neveu dont on ne sait quand il fut composé, et le texte a d'abord cheminé sous le manteau. En 1805, Goethe y voit sans conteste l'un des chefs-d'oeuvre de Diderot, le traduit, et, en 1821, c'est la traduction de sa traduction qu'on propose au public comme un inédit. Le manuscrit autographe ne sera découvert, par hasard, qu'en 1890.