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Le Mouvement Républicain Populaire en France et particulièrement dans le Nord-Pas-de-Calais n’est pas le fruit du hasard. Il s’enracine dans une tradition longtemps minoritaire mais très active : des personnalités régionales comme l’abbé Lemire, les abbés démocrates, le Parti Démocrate Populaire animé par des hommes tels que Victor Diligent à Roubaix ou Philippe Gerber à Arras, des syndicalistes CFTC comme Joseph Sauty, Louis Delaby ont préparé le terrain avant la guerre, le « sillon » était creusé. La Résistance est cependant l’élément déterminant : ne pas accepter l’irrémédiable, organiser la résistance à l’occupant, préparer un nouvel avenir pour la France où les chrétiens auront leur place, toute leur place, tels sont les objectifs de ces militants qui refusent la défaite. Le M.R.P. est né dans l’honneur de la Résistance, dans l’explosion de la Libération, le jeune mouvement atteint des scores dépassant quelquefois 40 % des suffrages exprimés. Sous l’impulsion de Maurice Schumann dans le Nord, de Jules Catoire dans le Pas-de-Calais et dans le sillage du général De Gaulle, le Mouvement rassemble ceux qui n’ont pas choisi l’option socialiste ou communiste. Très vite des ambiguïtés se lèvent, les gaullistes quittent le navire, la droite se reconstitue, les deux fédérations se recroquevillent autour de quelques points forts tels que la région lilloise et le secteur minier. Un certain renouveau se manifeste en 1958 lors du retour du général De Gaulle, mais les législatives de 1962 sonnent le glas des espérances démocrates chrétiennes : la bipolarisation a tué ce parti proche des socialistes par sa volonté sociale, lié à la droite dans la réforme de l’enseignement privé.