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Le livret d'opéra, genre littéraire longtemps négligé par la critique, se rattache à un ensemble de questions esthétiques, voire philosophiques, qui traversent le XVIIIe siècle: le rapport entre parole et musique, les origines du langage, et le pouvoir représentatif de la musique. Dans cette première étude interdisciplinaire, Béatrice Didier aborde successivement plusieurs types d'approche au livret: historique, sociologique, structurelle, thématique, esthétique. Elle fait découvrir la situation économique et sociale, très variable, du librettiste; elle présente, à côté d'écrivains célèbres (Fontenelle, Voltaire, Diderot, Rousseau) des librettistes moins connus qui ont fortement contribué à la constitution d'un genre, à la réflexion théorique, enfin à la vie musicale du XVIIIe siècle; elle analyse la forme des livrets et les transformations parfois profondes auxquelles les grands mythes (Feu, Magie, descente aux Enfers, personnages d'Orphée, de Don Juan) sont soumis; elle examine la nature de la parole chantée, et la façon dont elle précise, ou limite, le sens de la musique. Un répertoire des librettistes du XVIIIe siècle en France complète l'ouvrage pour en faire un livre de référence indispensable. En montrant comment les livrets d'opéra permettent à l'imaginaire de s'exprimer plus librement qu'ailleurs, et même de traduire une certaine nostalgie du sacré que l'exigence de rationalité risque de refouler dans d'autres genres littéraires, B. Didier ouvre de nouvelles perspectives sur la vie culturelle, sociale et intellectuelle du siècle des Lumières.