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Parlant lui-même de son roman, Jacques Folch-Ribas dit : “Ce Greffon, c’est une sorte de bâtard, un métèque, un étranger, une importation. Puisqu’il faut bien qu’il ait un nom, il s’appelle ici Jaume, et c’est l’un des membres d’une horde, cette Horde des Zamé dont j’ai entrepris de conter les aventures”. En fait, Le Greffon, c’est l’histoire pathétique, véhémente et tragique parfois, bouleversante toujours, des déplacés. “Il y a, dans notre monde, des milliers de greffons aujourd’hui”, dit encore Jacques Folch-Ribas. Jaume, c’est la guerre civile d’Espagne qui l’a chassé, enfant, avec les débris de sa “horde”, d’un pays catalan qui deviendra dans sa mémoire “le Vieux” — chose et lettre mortes, et cependant là, présent, ineffaçable. Puis une autre guerre le chassera encore plus loin. N’importe, il était jeune, et il est “greffé”. Et tandis que, autour de lui, les vieux plants déracinés — père, mère, grands-parents — luttent contre l’asphyxie lente et épuisent leur sève à tenter de s’adapter au sol étranger et au nouveau milieu, lui, il se nourrit de tous les sucs de son tuteur, les mauvais comme les bons. Le tout est de savoir s’il “fera prise”, comme disent les paysans. Une femme l’y aidera, peut-être ? Sur ce thème d’une terrible actualité, Jacques Folch-Ribas a composé un roman organisé comme une symphonie, autour des thèmes lancinants de la mémoire et de la vie nouvelle — tantôt plainte d’une nostalgie aiguë, tantôt mouvement emporté par l’allegro furioso de la révolte ou du présent... Très beau livre et qui confirme incontestablement un écrivain dont la critique avait déjà reconnu la naissance, à la publication de son premier roman, Ce Démolisseur.