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Fin du XIX e siècle. Fanette, bonne dans un château, se confronte à sa condition de fille-mère, génitrice d'une petite surnommée " la bâtarde ". Le discrédit est tel qu'il hantera la famille sur cinq générations, jusqu'à fonder le mythe familial : celui d'une hypothétique ascendance aristocratique. Le film s'ouvre sur la fin du XIXe siècle. Fanette, qui officie comme bonne dans un château de campagne, se confronte à sa pénible condition de fille-mère, génitrice d'une petite Cécile bientôt surnommée " la bâtarde ". Le discrédit est tel qu'il hantera la famille sur cinq générations, jusqu'à fonder le mythe familial : celui d'une hypothétique ascendance aristocratique. Chaque maillon de la chaîne générationnelle va cultiver ce même désir de s'extraire de la gangue populaire et de gravir les marches de la réussite. Mais entre ascensions sociales et bascules de l'Histoire, les descendants de la pauvre Fanette connaîtront des destins contrastés et souvent contrariés. Il est tant de manières d'être pauvre – et tant d'être noble. Un film, c'est d'abord ce que chacun se raconte – ou a besoin de se raconter. Le Film du peuple, c'est la somme de toutes ces histoires que les familles se transmettent de génération en génération, ces histoires dont elles savent taire savamment les secrets, les hontes et les reniments. C'est l'arbre généalogique du mérite et de la soif d'embourgeoisement, le spectacle immémorial, amer et acide du désir d'arriver, la description par le menu de ce que l'on désigne parfois par l'expression " transfuges de classe ". C'est une lecture implacable de la petite fabrique des déterminismes sociaux.