Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je cadeautjes zeker op tijd in huis hebben voor de feestdagen? Kom langs in onze winkels en vind het perfecte geschenk!
Afhalen na 1 uur in een winkel met voorraad
Gratis thuislevering in België vanaf € 30
Ruim aanbod met 7 miljoen producten
Je cadeautjes zeker op tijd in huis hebben voor de feestdagen? Kom langs in onze winkels en vind het perfecte geschenk!
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Le fantasme patrimonial Récit des Fajoux (Aubrac, 1964-1966) C' est une opération vertigineuse qui se joua, au mitan des années 1960, dans un hameau de l'Aubrac : la patrimonialisation de la salle commune d'une ferme du XIXe siècle conduite par les équipes de Georges Henri Rivière, pour le compte du CNRS et du Musée national des arts et traditions populaires. Il s'agissait de démonter et collecter, pièce à pièce, l'intégralité d'un intérieur domestique qu'habitaient encore deux vieux paysans, et tout son mobilier, pour les muséifier sous la forme d'une "unité écologique". Cette initiative engagea des ethnographes et leurs assistants (des dessinateurs, des photographes, un cinéaste, un menuisier). Le point de vue de chacun de ces protagonistes structure le livre et permet de saisir les enjeux de cette spoliation aux champs menée au nom d'un patrimoine d'intérêt national. En échange de leur héritage matériel et immatériel, les deux habitants furent gratifiés d'une réfection à l'identique, d'un peu d'argent, d'un téléviseur qu'ils n'avaient pas jusque-là et d'un carillon électrique à sonnerie Westminster. En 1980, Hervé Guibert, alors critique photo au Monde, découvrit fortuitement cet intérieur remonté à Paris, sous la verrière du Grand Palais, dans le cadre de l'Année du patrimoine. Sidéré, mais fasciné par ce spectacle incongru, il y vit l'allégorie du patrimoine dans une société que le nucléaire menaçait de vider de toute humanité, en produisant un trésor qu'il jugeait inévitablement orphelin.