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La France, berceau de l’enseignement vétérinaire créé à la fin du XVIIIe siècle, a très tôt accueilli des élèves étrangers dans les écoles nationales vétérinaires. Une fois diplômés, certains d’entre eux ne rejoignaient pas leur pays et restaient exercer en France. La plupart ont alors été plus ou moins rapidement naturalisés. Cette tradition d’accueil, notamment à partir des pays de l’Europe centrale et orientale, s’est accentuée dans le premier quart du XXe siècle. Mais le sentiment xénophobe qui se développe dans les années 30 va conduire le législateur à réserver l’exercice des professions médicales et paramédicales, dont celle des vétérinaires, aux Français. Seuls les vétérinaires déjà installés sont autorisés à poursuivre à vie leur activité. Ces droits acquis sont remis en cause par le régime de Vichy qui restreint le droit d’exercice aux seuls Français nés de père français. Des dérogations restent possibles pour les Français nés de père étranger, et, à titre exceptionnel, pour les vétérinaires étrangers précédemment autorisés à exercer. Une cinquantaine de vétérinaires ont sollicité l’autorisation d’exercer. Elle est refusée pour six d’entre eux, dont Léon Palaria, juif roumain qui connaîtra un sort tragique. Dans le même temps, la législation antijuive de Vichy se met en place, notamment pour les professions libérales. Du fait du faible effectif de Juifs au sein de la profession vétérinaire, celle-ci échappa à cette législation, aucun numérus clausus ne lui fut imposé. En s’appuyant sur l’analyse des textes, les archives administratives et la jurisprudence, cet essai présente la genèse et l’évolution de ces législations. Il en décrit l’application concrète pour les individus concernés, en insistant davantage sur ceux qui en ont subi les conséquences funestes.