Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Après avoir respiré des vapeurs nocives dans l’imprimerie où il travaille, monsieur Carossa tombe malade. Par crainte d’un licenciement, il demande au médecin le silence. Et puis, un jour, il ne se lève pas. Comme un animal écrasé sur la route, il gît, à même le drap.
Le Drap a initialement paru aux Éditions de Minuit en 2003.
Yves Ravey raconte les derniers mois de son père, alors que la maladie progresse, avant de le tuer. Il a choisi le temps du présent pour ne laisser aucun espace à la nostalgie. Le présent favorise aussi la sobriété, le dépouillement. C’est sa manière d’écrire la mort de son père. Par courtes séquences successives, sans une once de lyrisme, encore moins d’apitoiement, comme si le pathos s’était fondu dans les ellipses. Les ellipses participent de la dimension éthique du livre d’Yves Ravey. Dimension remarquable. Dans Le Drap, ni héros, ni pauvre type, ni jugement d’aucune sorte de la part du narrateur. Dans un roman familial, on avait presque oublié que c’était possible. Mais la justesse de la figure du père en dépend. Du récit, simple, naît la complexité. […] Yves Ravey signe là un livre d’autant plus fort que cette représentation nue de la mort, aujourd’hui, est presque taboue. On se rappelle quelques pages d’Annie Ernaux. On pense surtout à La Gueule ouverte de Maurice Pialat, où un fils accompagnait la mort de sa mère avec le même amour implicite, et la même impuissance. (Christophe Kantcheff, Politis)