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D’un point de vue global, la réalité nous est donnée de trois manières enchevêtrées que nous pouvons cependant distinguer : physique, métaphysique et existentielle. C’est d’abord physiquement que nous apparaît le don des réalités naturelles, au sein desquelles, pour l’épistémologie de Bachelard, les déterminations rationnelles prévalent sur l’ambiguïté du réel. Mais c’est aussi dans une perspective métaphysique, comme chez Spinoza, que l’éternelle et infinie Nature donne un sens positif à toutes les réalités. Enfin, c’est au coeur de notre humanité que le don merveilleux du réel peut être dénaturé en l’interprétant, soit en le mêlant à des fictions parfois délirantes comme Nietzsche, soit en le pervertissant par des intentions criminelles comme le Marquis de Sade ou comme le font ignoblement des politiques totalitaires. À la jonction du fini et de l’infini, n’existerions-nous pas plutôt pour tenter de rendre un peu cohérente notre éphémère présence terrestre ? Ou bien, une métaphysique du devenir du réel ne pourrait-elle pas s’ouvrir sur une éthique soucieuse de reconnaître la valeur inaliénable de l’humanité, cette dernière s’épanouissant en chaque abandon de soi pour autrui ? Quoi qu’il en soit, l’évidente complexité du réel, qui produit les métamorphoses des devenirs multiples et variés de l’éternelle perfection de la Nature, requiert de commencer chaque recherche métaphysique par une prime épreuve de l’obscur, puis d’aimer le réel afin de s’y accorder rationnellement, même si, parfois, chaque accord pourra être malheureusement altéré par les écarts délirants de quelques actions intellectuelles ou sensibles.