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Hérodote n'est certes pas ce plagiaire-par-anticipation de Mabillon dont rêvèrent les historiens positivistes du début du siècle. Ce n'est pas non plus le concierge de l'Antiquité dont se gausse Voltaire. Paradoxe de la position d'Hérodote : premier d'une série (celle des historiens), où chacun tire sa légitimité - et la consistance de ses recherches - de ses prédécesseurs, son œuvre semble vouée aux malentendus. Analyser ces malentendus, déceler à travers le disparate des thèmes hérodotéens (ethnographiques, géographiques, etc.) et le bric-à-brac des curiosités (mœurs barbares, récits de batailles), l'unicité d'une démarche et la rupture radicale qu'elle opère, tels sont les enjeux de cet essai. En remontant jusqu'aux conditions de possibilité de ce qu'il appelle enquête, Hérodote découvre qu'il lui faut démarquer le règne des dieux de celui des hommes et surtout abandonner la vérité aux dieux. Un espace de recherches positives s'ouvre alors à l'opinion et cet espace-tribunal, où se déploient et se règlent indéfiniment tous les conflits, n'est autre que l'histoire.