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Depuis 1950 la Côte d'ivoire connaît une croissance économique exceptionnelle dont le taux, de l'ordre de 8 % par an, situe ce pays dans le peloton d'avant-garde du Tiers Monde. Au cours de cette période de vingt années, le développement rapide du capitalisme a façonné une économie et une société nouvelles : dans les campagnes méridionales, la création d'une économie de plantation a permis la constitution d'une bourgeoisie rurale ivoirienne; et, à Abidjan, un ensemble industriel léger a permis la création d'une structure urbaine moderne et prospère. Cependant, on ne saurait parler du développement d'un capitalisme ivoirien urbain : en 1970 comme en 1950, la part du secteur étranger représente la moitié environ des revenus non agricoles. La Côte d'ivoire, qui a parcouru en vingt ans un chemin très comparable à celui que d'autres pays africains avaient suivi plus tôt et plus lentement, fournit un beau cas d'étude de « croissance sans développement », c'est-à-dire d'une croissance engendrée et entretenue de l'extérieur, sans que les structures mises en place permettent d'envisager un passage automatique à l'étape ultérieure du développement national autocentré, mû par son dynamisme propre. L' « ivoirisation » des secteurs contrôlés par le capital étranger fournirait-elle à la Côte d'ivoire un second souffle, lui évitant le blocage de sa croissance ? Encore faudrait-il que des industries de base puissent être créées, en accord avec les autres pays de l'Ouest africain, que les structures sociales des zones de plantation n'empêchent pas l'intensification de la production, et que les campagnes du nord, qui n'ont pas été touchées par le développement, puissent à leur tour faire un bond en avant.