Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
« Et pourtant elle tourne » murmure Galilée lorsque l’Inquisiteur prononce sa condamnation. Le procès de Galilée est le procès du géocentrisme contre l’héliocentrisme : la terre est fixe au centre du monde et toute théorie contraire est hérétique. Le Soleil et la Terre sont en concurrence : quel est l’astre qui tourne autour de l’autre ? Ce conflit oppose savoir et croyance. Si l’Église sort vainqueur du procès de Galilée, ça n’est qu’en apparence. Le procès de 1633 est le point de basculement à partir duquel science et religion ne vont cesser de s’éloigner. La science va s’émanciper pour traduire les faits tels qu’ils sont et non comme ce qu’en disent les dogmes. C’est le processus de la laïcisation de la science qui est engagé. La théorie de l’héliocentrisme semble définitivement admise, pensait-on. Or, depuis quelques années, le géocentrisme a fait sa réapparition et a entraîné dans son élan une vision plus radicale encore et rétrograde, le platisme. « Et pourtant elle tourne ».