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La conscience, trésor le plus précieux de l’espèce humaine ? Au contraire, le développement de nos capacités réflexives, en nous exposant à la folie et à la dépression, menacerait notre existence. Le Dernier Messie, publié pour la première fois en 1933, pose à partir de ce postulat la question de la survie de notre espèce. Pour sauver la communauté de la ruine, nous avons mis en place les moyens de limiter l’étendue même de notre conscience. Aussi, il revient à l’Homme de prendre conscience du caractère aberrant de sa condition et, ayant démystifié les procédés et institutions grâce auxquels il se maintient dans l’ignorance – imparfaite – de son état, d’accepter d’œuvrer en conscience à la disparition progressive de sa propre espèce.
Philosophe norvégien, Peter Wessel Zapffe (1899-1990) défend une vision de la condition humaine radicalement pessimiste. Ami et interlocuteur d’Arne Næss, l’inventeur de l’écologie profonde, ses considérations sur le caractère profondément aberrant de la condition de l’Homme dans le monde – victime de sa conscience trop aiguë –, jointes à son intérêt pour l’écologie, l’ont poussé à appeler à une extinction progressive et consentie de l’espèce humaine.