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Joseph Saverne est un modeste professeur de philosophie, juif et marxiste, dont la retraite proche redouble la hantise de la mort. Poète méconnu, et souffrant de l'être, suspect au Parti auquel, malgré ses sarcasmes, il entend pourtant rester fidèle, il titube aussi sous la 'hotte d'angoisse' de la séculaire malédiction juive. Avec un cruel humour, depuis des années que, chaque semaine, son ami B. vient le voir, il met en scène son angoisse dans une 'comédie de l'abjection' dont il donne à l'autre et se donne à lui-même la représentation à la fois cocasse et déchirante. B. n'est là que comme le muet témoin de ce déferlement sans fin de la parole. S'il existe, ce n'est que par le portrait railleur qu'en dresse Saverne, s'en prenant avec une affectueuse mais non moins féroce ironie à la petite enfance catholique et provinciale de son ami - où les lecteurs de Jacques Borel retrouveront nombre de traits de son œuvre autobiographique -, à ce petit-bourgeois volontiers soupçonné de jouer à la belle âme, tout ce avec quoi, on le sent, B. a lui-même de sérieux comptes à régler. C'est de miroirs jumeaux qu'on pourrait parler ici et comme d'un autoportrait dédoublé...