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Depuis une vingtaine d'années, l'histoire du mouvement ouvrier a bénéficié d'un profond renouvellement de ses méthodes. Toute une série de travaux ont montré la fécondité d'approches, qui refusent d'accorder la priorité aux documents de sommet et aux textes théoriques, pour s'intéresser aux rapports entre les organisations politiques ou syndicales, et le terrain social où elles vivent (région, ville, quartier). Or, paradoxalement, les entreprises ont, jusqu'à présent, été très peu étudiées de ce point de vue. Pourtant, l'entre-deux-guerres a vu naître deux phénomènes de grande portée pour l'avenir : la pénétration des partis politiques sur le lieu de travail, et l'apparition d'un syndicalisme de masse, qui intègre la nouvelle couche ouvrière des O.S. L'usine Renault offrait un exemple de choix, pour l'analyse des méandres et des étapes de cette durable implantation. Première entreprise de la Région parisienne et, probablement de France, par ses effectifs concentrés en un seul établissement, elle connaît - en 1936 - une véritable explosion politique et syndicale. Bien que sujette à des fluctuations, cette présence des organisations ne se démentira plus : « forteresse ouvrière », Billancourt est, aujourd'hui encore, une des usines de France, où l'activité politique et syndicale est la plus intense.