Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Au cours des dix dernières années, le cinéma français a perdu 166 millions de spectateurs. On va de moins en moins au cinéma. Cinéphiles et commerçants du cinéma se lamentent — les commerçants ont raison, les cinéphiles ont tort. Roger Boussinot nous annonce une mutation fondamentale du phénomène cinématographique, auprès de laquelle le passage du « muet » au « parlant », en 1929, n’aura été qu’une péripétie. Le « cinéma », c’est-à-dire la structure industrielle et commerciale, dont la base matérielle est représentée par la salle de cinéma et le sommet par une certaine esthétique, ce « cinéma-là » est mort. Un autre cinéma va apparaître, avec la popularisation du magnétoscope remplaçant la salle de cinéma, avec la disparition de la pellicule à émulsion, au profit de l’écriture électromagnétique, avec la caméra électronique. Cet autre cinéma va démocratiser l’art cinématographique — le banaliser si l’on veut — et rendre accessible à tous ce moyen d’expression qui, jusqu’ici, ne l’a été qu’à un millionième des Français. La nature même de l’art cinématographique se trouve éclairée par cette nouvelle vision de son avenir proche. Le cinéma n’est pas, n’a jamais été, « un spectacle », dit Roger Boussinot, mais « une lecture » ; il trouvera, dans la « librairie de films », son plein épanouissement. L’essai de Roger Boussinot devient un joyeux pamphlet lorsque, sous cet éclairage, il analyse « l’art de Mandarins » qui, depuis l’invention du cinématographe Lumière, tient lieu d’art cinématographique.