Le ciel était vide
Après l'onde de choc créée par son premier roman,
La Tanche,
Inge Schilperoord revient avec une oeuvre délicate, toujours portée par une écriture sobre et une profondeur psychologique inouïe, pour aborder un sujet brûlant : la radicalisation islamiste.
Depuis la mort de son père, Sophie, seize ans, vit avec sa tante, une musicienne souvent absente.
Livrée à elle-même, l'adolescente est surtout seule avec ses questions : pourquoi son père, avocat spécialisé dans la défense des djihadistes, l'a-t-il abandonnée ? Est-ce lié à son dernier dossier, celui d'Isra, une soi-disant repentie retournée en Syrie dès la fin de son procès ? Quel rôle joue la religion dans tout cela ? Rime-t-elle toujours avec violence ?
Sophie erre dans la ville, en quête de réponses.
Elle espère en trouver auprès de Zala, une camarade d'école avec qui elle sympathise, mais celle-ci n'en a pas non plus, prise entre ses préoccupations de jeune fille et sa culture afghane rigide.
Alors Sophie se donne une mission : retrouver la trace d'Isra. De contacts en ligne en recherches dans les recoins les plus sombres d'Internet, Sophie va plonger dans une spirale dont elle ne sortira pas indemne...
À propos de la tanche :
« Voici une primo-romancière qui n'a pas froid aux yeux. Inge Schilperoord s'attache à ausculter de l'intérieur les méandres de ce psychisme malade. Pas pour l'excuser, bien sûr, mais pour explorer le « combat qui s'y joue entre pulsions et raison ». Et comment on y résiste - ou pas. »
Florence Noiville, Le Monde
« Jusqu'à la dernière page, Inge Schilperoord surprend. De bout en bout, elle aura tenu la barre d'un récit piégé jusqu'à la moelle. La force des grands. »
Fabrice Colin, Le Canard enchaîné« La Tanche nous empêche de voir le pédophile comme ce mal absolu, inhumain. Jonathan se bat dans son univers avec son humanité. Ce n'est pas lui qui est mauvais, ce sont ses actes et la romancière en parle avec pudeur et un grand sens du suspense. »
Guy Duplat, la libre Belgique
« La Tanche nous propulse dans les coins de notre humanité dont nous préférerions nous tenir éloignés. Inge Schilperoord le fait avec un talent sombre, dérangeant et envoûtant. »
Jean-Claude Vantroyen, Le soir
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