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Conscient de la distance entre apparences et vérité intérieure, Roland Hesse scrute nos lacunes, nos doutes et évolue entre une foi en l’homme, voire en Dieu, sans cesse remis en cause, laminés, repolis par l’action. La mémoire, le temps, du cœur, l’exigence d’une lucidité debout occupent, face aux aléas de l’Histoire, sa fièvre et sa verve. Il caracole dans son époque et prend du recul en la survolant par le rêve. Le politique, le quotidien le distraient, l’interrogent, l’inquiètent parfois sans le déconcerter pour autant. Dans « Le carnaval des évidences » — que Max Pol Fouchet avait lu, annoté, apprécié avant de disparaître — nombre de vers burinés comme des formules sont à retenir, entre autres cette sorte de bilan, qui fait coïncider à la fois la vie qui passe et l’ambiguïté de la poésie : Cette pièce n’en finit pas le public a vidé la salle l’auteur s’arrache les cheveux l’auteur c’était peut-être Dieu ou le diable usurpant sa place ou ce miroir à double face qui parle un langage inconnu né de nos lèvres et de l’absence.