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Depuis un demi-siècle, les chemins du monde sont encombrés par la foule hagarde des réfugiés, des exilés, des déportés. Au bord de ces chemins, les camps et, dans le camp, les errants, dont la quête désespérée arrive à son terme, l'anéantissement dans l'indifférence et l'oubli. Rejeté, exclu, fatigué, usé, enfin résigné, l'homme n'est plus. Le camp, lieu d'enfermement idéal, le cache aux nantis qui ne veulent pas savoir ; qui, sachant malgré tout, ont parfois un peu honte mais, divertis par l'inexorable quotidien, effacent aisément ces images atroces - et d'ailleurs repoussantes - qui émergent périodiquement, et voudraient en appeler à l'extravagante conscience de l'humanité. Koulsy Lamko, par la grâce du verbe, fait du gémissement un cri, de la résignation une révolte, de l'exclusion une honte. Déchiré, il nous lacère de ses mots organisés en cette arme suprême et ultime, qu'est l'écriture. L'écriture, sécrétion prestigieuse de la pensée humaine, permet à Koulsy Lamko de nous éveiller à l'espace de l'horreur acceptée, banalisée, généralisée, mais, de son cri profond, jaillit la volonté de changer le monde. Il n'y a pas de fatalité, nous pouvons, nous devons – solidairement - changer volontairement le monde, pour atteindre à la Liberté, à l'Égalité et à la Fraternité. Merci Koulsy. Bernard Desbals, président de la Ligue des droits de l'Homme de Limoges.