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- À qui faudra-t-il l'adresser ? - Il ne faudra pas la poster. - Qu'est-ce que j'en fais alors ? Voulez-vous la remettre en main propre? - Non, je voudrais que celle à qui cette lettre s'adresse se reconnaisse. Je voudrais qu'en la lisant, elle réalise petit à petit que cette femme à qui je parle, c'est elle. Qu'elle parcoure ce chemin du doute vers la certitude. Alors, je sais qu'elle sera émue. Si je lui adresse cette lettre par la poste, ou si je lui remets directement, elle n'éprouvera pas l'apparition lente, et douce j'espère, de cet amour inconnu que je veux lui révéler. Il faut laisser aux sentiments le temps de cheminer. Alors ce que je vous demande, c'est d'écrire cette lettre, oui, mais de l'afficher. Que tout le monde puisse la voir, la lire. Peut-être cette femme sera-t-elle parmi les gens qui la liront. On ne sait pas. Cette incertitude me convient bien. - Mais même si elle la lit, comment serait-elle sûre d'être celle dont vous parlez ? - Elle se reconnaitra. Et puis le doute où elle resterait me convient bien aussi. " J'étais devenu pour quelques temps l'écrivain public de ce gros village qu'ils appelaient "le bourg" pour bien afficher leur différence. Des lettres comme celles que mon visiteur me demandait d'écrire, il y en a eu. Souvent belles et émouvantes. Mais il y a eu les autres, quand ils se sont mis à dénoncer, à parler du passé de ce bourg, du village mort, du grand charnier... Il a fallu que je parte très vite. Que je m'enfuie en fait. Ils avaient gardé dans leur gènes que les étrangers, on pouvait bien les tuer.