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Au départ, il y a une conversation de Gérard Guégan avec Michel Lancelot, des souvenirs que l’on égrène et l’esquisse d’un projet sur les choses qui disparaissent. L’idée lui venant de se substituer au sociologue qui, un jour futur, n’en doutons pas, rendra compte de la réalité de notre époque, Gérard Guégan a décidé de parler de la France au quotidien, au pied de la lettre, en s’effaçant le plus possible derrière ce que l’on a pris l’habitude d’appeler, un peu à la légère, fait divers. Il a fait retour sur ces quinze premiers jours de février d’une année où il fit si froid, et il a ausculté le pays à travers sa presse, ses livres, ses films, bref, ce qui constituera ses archives, sa mémoire. Et puis il a vérifié sur place. Car Gérard Guégan ne s’est pas contenté de rapporter ces faits divers, il s’est attaché à suivre les protagonistes des drames : un petit casseur, une infirmière socialiste, un flic homosexuel, un lycéen antisémite, un projectionniste victime de sa petite annonce, un journaliste communiste, une postière fatiguée, à bout de souffle... En somme des milliers de gestes identiques, mécaniques, comme se lever le matin ou courir pour ne pas rater son train, comme si chacun passait sa vie à supprimer ses jours. Voilà donc quinze faits divers, quinze faits d’hiver, d’un hiver qui durait et faisait dire à l’un de ces personnages, nullement imaginaires : l’avenir est en retard.