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« La montée en puissance des régions urbaines va de pair avec l’affirmation d’une situation paradoxale. Les métropoles sont à la fois le produit et le moteur d’un capitalisme mondialisé qui repose sur l’hypermobilité des capitaux, des idées et des personnes, et ce à un niveau probablement jamais atteint jusqu’alors. Mais elles sont aussi les espaces dans lesquels les tensions des sociétés contemporaines s’accumulent, depuis l’accroissement des inégalités sociales jusqu’à l’exacerbation de la pression sur l’environnement, depuis le mal-vivre ensemble jusqu’à la montée du sentiment d’insécurité. À mesure que le monde s’urbanise et que les mégarégions urbaines s’imposent, les métropoles apparaissent à la fois comme l’avenir certain et comme une menace potentielle pour une planète aux ressources fragilisées et une humanité qui serait soumise aux forces aveugles de la mondialisation. Comme si les nouvelles modalités de l’économie contemporaine qui président à la formation des métropoles se faisaient forcément contre la société. Sans verser dans une naïveté mal à propos, faut-il accepter cette vision fataliste qui reconnaît implicitement que l’économie fonctionne indépendamment du collectif que l’on désigne sous le terme attrape-tout de « société » ? L’avantage des métropoles est certes le résultat et le point de départ de réseaux de longue portée, liés à la mondialisation et aux multiples formes de division des tâches, notamment. Mais, loin d’être l’enfant de la seule mondialisation, la métropole est aussi une construction permise, façonnée et régulée, avec plus ou moins de bonheur, on le sait, par des sociétés métropolitaines elles-mêmes actrices de ces réseaux. Il est légitime, voire urgent, de repenser notre avenir métropolitain à la lumière de ce constat simple. » (Extrait de l'Avant-propos)