
L'architecture est un sport de combat
Dans cet entretien, l'architecte Rudy Ricciotti, animé par un goût des mots et des formules qui saisissent les conventions à la gorge, bouscule les idées reçues. Il n'hésite pas à sabrer le « salafisme architectural » ambiant - ce minimalisme désincarné qui règne sur la création contemporaine -, la « pornographie réglementaire » d'une administration omnipotente, sans oublier la « fourrure verte », nouvelle doxa environnementale. Ce virtuose du béton, grand défenseur des savoir-faire locaux, tient à expliciter ses combats armé de ses principales oeuvres : le Stadium de Vitrolles, le Centre chorégraphique national d'Aix-en-Provence, le pont du Diable à Gignac, le musée Cocteau à Menton, le Mucem à Marseille... Il dresse ici un portrait sans concession de sa profession et de son enseignement. Un manifeste provocant et salutaire.
Rudy Ricciotti, lauréat du Grand Prix national d'architecture en 2006, pionnier et ambassadeur du béton, a notamment conçu le Mucem à Marseille, le département des Arts de l'Islam au Louvre, la passerelle de la Paix à Séoul (Corée du Sud), ainsi que la Manufacture des métiers d'art de la mode Chanel à Paris.
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