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Les hommes ont toujours lutté les uns contre les autres. Quelles que soient les causes invoquées, les motifs sont les mêmes : s’approprier ce qui appartient à l’autre, voire l’autre lui-même. Comment transformer cette furieuse envie de détruire et d’absorber l’autre en respect et reconnaissance ? Comment établir d’autres modes de relation que la force ? Deux hommes ont vécu et pratiqué l’art de la guerre dans une Europe déchirée qui se pensait alors à l’échelle du monde ; dans le même temps, tous deux étaient des hommes de culture passionnés d’histoire. Au sortir de la Grande guerre, ils entreprirent de mettre en place les outils d’un nouveau type de relations internationales et de les appliquer au monde, tel que l’avaient redessiné les vainqueurs. La connaissance et le respect de la culture de l’autre devaient fonder un nouveau style d’échange, destiné à supplanter à terme la violence et la contrainte. C’est du moins dans cette épure qu’Henri Seyrig et le général de Gaulle inscrivirent les grandes lignes qui devaient permettre d’assurer le passage de la connaissance entre tous les partenaires du nouvel ordre international. La France développa ainsi un système original, associant recherche scientifique et diplomatie, qu’elle met toujours en pratique sur les cinq continents. Au terme de bientôt 80 ans de pratique, le moment est sans doute venu de dresser un bilan, si provisoire et fragile soit-il.