Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Les événements de Pologne en apportent une nouvelle fois la preuve : le « partage du monde » entre les deux Grands n’est pas un mythe mais une réalité. Depuis la fin de la dernière guerre, le monde — et l’Europe en particulier — subit les effets de ce fameux esprit de Yalta, né en février 1945 sur les bords de la mer Noire, quand Staline, sûr de lui, voulut, joua et gagna face à un Roosevelt malade. Mais qu’est-ce qui se cache vraiment derrière ce mot de « Yalta » que l’on évoque régulièrement sans toujours savoir ce qu’il recouvre ? Arthur Conte fait œuvre salutaire en nous rappelant comment se déroula la conférence et quelles en sont les conséquences depuis près de quarante ans. A travers le récit des différentes crises qui, de Berlin à Cuba, semblèrent nous conduire au bord de la guerre, c’est tout un tableau de l’histoire contemporaine qu’il dresse ici. Avec ses acteurs, de Khrouchtchev à Brejnev, de Kennedy à Nixon, dont Arthur Conte nous donne des portraits bien dans sa manière. Il montre comment se sont instaurées entre l’URSS et les USA des relations « privilégiées », d’où les intérêts économiques ne sont pas absents, à travers notamment les célèbres rencontres « au sommet » ou le fameux « téléphone rouge »... Mais la question la plus importante pour l’avenir est sûrement de savoir comment « sortir de Yalta » : Arthur Conte, fervent Européen, ne l’élude pas, et ce n’est pas le moindre intérêt de ce livre qui aide à mieux comprendre les réalités de notre temps.