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Asne Seierstad a commencé sa carrière comme correspondante à Moscou, en couvrant le conflit tchétchène. Elle y est retournée dix ans plus tard et s'est rendu compte qu'en dépit du désintérêt de l'opinion publique, la tragédie continuait. Une tragédie qui a tué entre 10 et 15 pour cent de la population et qui a laissé dans son sillage une société défigurée et un prix à payer particulièrement lourd pour ses enfants. L'auteur mêle ici la violente histoire du Caucase et la lutte menée par les militants pour la liberté au récit des voyages qu'elle a entrepris dans le plus grand secret ces deux dernières années. Une exploration unique de ce qu'est la vie dans une des régions les plus dangereuses et les plus politisées au monde.
J'avais une vingtaine d'années lorsque j'ai couvert la guerre en Tchétchénie, en 1995 et 1996, et encore aujourd'hui, je l'ai dans la peau. Pour la première fois, je rencontrais la mort et je comprenais ce que signifiaient la peur, la souffrance. [...] Il y a deux ans, je me suis dit qu'il était temps d'y retourner. Revenir en Tchétchénie après une dizaine d'années d'absence fut une expérience éprouvante. Etre témoin de ce que la guerre a infligé à la population, rencontrer des enfants qui ont perdu leurs parents, des parents qui ont perdu leurs enfants, voir à quel point la société avait été brutalisée. J'ai rencontré un garçon qui vit dans les ruines; il m'a raconté pourquoi il ne pouvait contrôler la violence de ses émotions: "Je suis mauvais, tout en moi est mauvais. Je n'ai qu'une envie: tuer et détruire. [...]" Dans mon livre, je ne dénombre pas les victimes car il est impossible de dénombrer les coeurs endurcis, les enfances brisées. Je ne compte pas, je raconte. Asne Seierstad.