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Félicité Robert de La Mennais serait-il le précurseur de Karl Marx ? Voici la question originale que pose ici Aimé Richardt à propos d'une personnalité complexe, qui va consacrer sa vie à la défense des pauvres, des humbles, des ouvriers. Celui qui avait tout d'abord défendu avec ferveur l'autorité spirituelle absolue du pape dans son Essai sur l'indifférence en matière de religion, va, en quelques années, changer radicalement. Avec Montalembert et Lacordaire, il fonde le journal L'Avenir, lieu d'expression d'un christianisme libéral en gestation. Par leurs articles et leurs prises de position tranchées, ils s'attirent les foudres de Rome - et du pouvoir. Condamnés par le pape Grégoire XVI, les trois hommes se séparent. Les premiers se soumettent, mais Lamennais, dans une dérive inéluctable, se révolte et rompt avec l'Église catholique. Il publie alors un ouvrage qui fera date : Paroles d'un croyant. Ce livre connaît un succès immédiat, en appelant à la révolte contre l'injustice au nom de l'Évangile. Il contient en germe, plus de trente ans avant Le Capital, la plupart des idées qui y seront développées. Après des aventures politiques contrastées et décevantes - député de gauche à l'Assemblée nationale de 1848 -, Lamennais meurt dans la pauvreté, à Paris, hors de l'Église. Replongeant dans les écrits et la correspondance de Lamennais, Aimé Richardt le suit pas à pas dans ses combats et ses révoltes, jusqu'à la fosse commune du Père-Lachaise, où fut déposé son corps le 1er mars 1854. Aimé Richardt a publié de nombreux ouvrages, dont un Fénelon couronné par l'Académie française. Parmi ses derniers titres : Jean Huss, Bossuetet Lacordaire.