On sait que les Hindous védiques et certainement,
avant eux, leurs ancêtres indo-éraniens pressuraient en
l'honneur de leurs dieux les tiges d'une plante de nous
inconnue, qui fournissait un suc enivrant, répandu
ensuite en libation dans le feu ou consommé exclusivement
par les brâhmanes officiants. La préparation de
ce breuvage, dit tout uniment «le pressuré» (somah)
constituait une somasamstha, soit «service, sacrifice ou
féerie de soma», cérémonies compliquée de mille raffinements
minutieux et bizarres, qui en ses nombreuses
variétés constitue l'élément de beaucoup le plus important
et essentiellement caractéristique de la liturgie
védique.
La description complète et minutieuse de ces cérémonies
est précédée d'un répertoire des termes techniques
et des notions préliminaires indispensables
pour guider les non-védisants à travers le dédale du
sacrifice brâhmanique.
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