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Certains faits divers condensent l’essence et l’esprit d’une époque. L’histoire de Takahashi Oden, femme ordinaire exécutée en 1879 pour meurtre et qualifiée de « démoniaque », symbolise ainsi ce que furent les débuts de l’ère Meiji au Japon. Issue d’un milieu paysan, cette jeune et jolie femme, attirée par la ville et la promesse d’y accomplir une vie moins difficile, était accusée d’avoir égorgé un commerçant dans la chambre de l’auberge où ils séjournaient. L’homme n’aurait pas tenu l’accord qu’ils avaient ensemble fixé. Mais quelle était la nature de cet accord ? Aussitôt, des romanciers populaires s’emparèrent de cette histoire aux trafics douteux, en lien avec la prostitution et le sexe, tandis que le célèbre théâtre de kabuki ne tarda pas à mettre l’affaire en scène. Par la suite, romans, films et mangas n’ont cessé de décliner l’histoire d’Oden, sans qu’on puisse savoir qui était vraiment cette jeune femme et quelles étaient les circonstances de cette tragédie. À partir de sources rares et peu exploitées, Hosoi Ayame et Pierre-François Souyri déroulent dans ce livre passionnant le long fil de ce drame, véritable prétexte à raconter la société japonaise, mais aussi à montrer, en creux, les troubles d’un pays en proie aux doutes de la modernisation et encore fortement ancré dans son passé. Chemin faisant, c’est le destin singulier d’Oden qui retrouve vie, celui d’une combative prête au pire pour échapper au sort réservé à la condition des femmes du peuple.