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À une époque pas si lointaine, le journal était partout. On le recevait chez soi et on le feuilletait en buvant son café. Objet de la mobilité connectée, on le lisait dans les transports. Il se logeait dans nos fictions, dans nos œuvres d'art et dans la conscience du monde. Il donnait accès aux émotions de la vie publique, reflétait l'univers sensible et permettait de saisir la dimension des territoires humains. Avec l'arrivée d'Internet, le journal s'est lentement retiré de la vie quotidienne. Les cris des camelots ont cessé de résonner dans les villes. Les foyers ont résilié leurs abonnements. De nombreux points de vente ont fermé. Nombre de titres et tirages se sont effondrés. Le journal s'est effacé, discrètement. Pour la première fois dans l'histoire de la communication, un média s'est éteint – ou presque. Cet essai rappelle l'extraordinaire richesse du journal en plongeant dans son âge d'or, entre le XIXe et le XXe siècle. La réflexion se fonde sur quatre hypothèses, moyens originaux d'entrer dans cette histoire.: le journal comme générateur d'émotions et d'un ".nouvel âge des affects.".; le journal comme appareil fabuleux et paradoxal à enregistrer les sons.; le journal comme empire de papier, dont l'influence s'étendait à l'échelle du globe.; le journal, enfin, comme machine à explorer le temps, en particulier le futur. Or, nous sommes aujourd'hui ce futur, et il est numérique. L'essai se penche sur la tension qui résulte de la comparaison entre l'ère médiatique et l'ère numérique, mais plaide aussi pour que nous disions enfin adieu au journal, sereinement et résolument. Car le journal nous hante, et avec lui une vieille conception du journalisme, qui nous empêche de voir que quelque chose de neuf est en train de s'inventer.