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Offrir des prêts répondant aux besoins de ceux qui n’ont pas accès au crédit bancaire classique, tel est l’objectif du microcrédit. Celui-ci a connu un succès fulgurant : aujourd’hui, 200 millions de personnes y ont recours, principalement en Asie et en Amérique latine. Une révolution ? s’interroge Jean-Michel Servet dans ce livre. Pas si sûr… Rappelant le contexte dans lequel est né le microcrédit – celui de la promotion d’un marché prétendument pacificateur et libérateur –, il démonte le mythe selon lequel il pourrait éradiquer la pauvreté dans les pays en développement et émergents en favorisant le microentrepreneuriat et l’autoemploi. Ce livre le montre : si une révolution a eu lieu, elle serait plutôt du côté d’une microfinance devenue commerciale qui, pour répondre aux besoins réels des populations, a développé d’autres services que le microcrédit : épargne, transferts de fonds, paiement par la téléphonie mobile, microassurance. Analysant les ressorts de cette « vraie » révolution, Jean-Michel Servet souligne qu’elle pourrait être le levier d’une finance alternative, avec la monnaie et le crédit comme biens communs. Jean-Michel Servet est professeur à IHEID Genève, chercheur associé à Paris au Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africain, américain et asiatique et à Bruxelles au Centre européen de recherche en microfinance. Il est l’auteur de Banquiers aux pieds nus.