Son image est indissociable de la «montée des
 marches», qui fait tant rêver chaque année sur la Croisette :
 depuis 1977, Gilles Jacob est l'âme et l'homme-orchestre
 du Festival de Cannes, dont il a fait le premier événement
 culturel du monde. Cet amoureux du Septième art dit
 joliment qu'il a eu «deux vies : la biologique et la
 cinématographique, qui se sont toujours nourries l'une
 l'autre telles deux soeurs jumelles». D'une enfance très
 marquée par la Deuxième Guerre mondiale (d'origine juive,
 il l'a en partie vécue caché dans un séminaire) aux coulisses
 de l'extraordinaire foire aux vanités qu'est le Festival de
 Cannes, ses souvenirs sont à l'image de cette «double
 vie» revendiquée : d'une rare élégance de style et de
 pensée. S'y mêlent à bride abattue aventures, mésaventures
 et scènes d'anthologie, servies par un générique éblouissant :
 Sharon Stone, Clint Eastwood, Woody Allen, Stanley
 Kubrick, Federico Fellini, Gérard Depardieu, Isabelle
 Huppert, Catherine Deneuve, Orson Welles...
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