Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Cette « vie artistique » s’étend de 1840 à 1867, année de la mort de Baudelaire. En ce temps-là, peu ou point de galeries d’art. Les artistes ne pouvaient montrer leurs œuvres qu’au Salon qui s’ouvrait généralement au mois de mars. Il leur fallait compter avec le jury, toujours sévère, souvent injuste. Ce sera par son « Salon » de 1845 que Baudelaire, à peine âgé de vingt-quatre ans, révèlera ses prodigieux dons de critique. Dans « La vie artistique au temps de Baudelaire », Tabarant ne se borne pas à magnifier l’œuvre du poète des « Fleurs du mal ». Il nous en trace le portrait et nous décrit sa vie d’écrivain et sa vie privée, ses amours, ses amitiés, ses haines. Que de faits peu connus Tabarant nous révèle sur Baudelaire et sur son temps ! Que d’erreurs il a rectifiées ! Et que d’ombres il a ramenées à la lumière du jour grâce à la prodigieuse masse de documents qu’il a consultés durant dix années de sa vie ! Au vrai, c’est toute une époque qui s’anime dans les cinq cents pages de ce livre à la fois si dense et si fluide et d’une lecture si attachante. Tabarant n’omet pas les faits politiques et sociaux qui agitent, troublent, égayent parfois la vie parisienne sous le règne de Louis-Philippe, sous la Deuxième République et sous le Second Empire. Il nous révèle l’existence d’une foule de journaux et de revues dont la plupart ont, depuis longtemps, disparu. On est frappé du nombre d’événements graves qui se succèdent et de la multitude de personnages qui s’agitent tour à tour sur la scène parisienne durant une période pourtant bien courte puisqu’elle a duré moins de trente ans.