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Il arrive un moment où, à force d'entendre dire, ou de lire, le contraire de ce que l'on sait être la vérité, il n'est plus possible de se taire. C'est ce qui m'a conduit à écrire ce livre consacré à ce que l'on appelle, par excès de simplification, l'affaire Jean Moulin, ou l'affaire de Caluire. Tant que cette sombre page de l'Histoire de la Résistance n'avait été évoquée, de façon outrancièrement mensongère, que par Me Jacques Vergès, avocat du Hauptmanführer SS Klaus Barbie, la nécessité de rétablir la vérité historique, en rappelant un certain nombre de faits aussi têtus qu'indiscutables, ne s'était pas imposée à moi. Il en va différemment de cet élément nouveau que constitue l'intervention dans le débat de René Hardy par sa participation à un film intitulé Que la vérité est amère et la publication de Mémoires sous le titre Derniers Mots. Ce sont là, puisqu'ils émanent d'un témoin des événements de juin 1943, des matériaux qui appellent cette discussion historique que la manœuvre de diversion entreprise par le défenseur de Barbie ne pouvait, à elle seule, justifier. Mais, à partir du moment où la discussion sera engagée, elle conduira par la force des choses à mettre en évidence le rôle joué par Me Jacques Vergès dans cette affaire. Une seule préoccupation m'a guidé en écrivant ce livre : faire en sorte que la vérité ait le dernier mot.