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S’être battu pour la liberté, avoir accepté les dangers de la clandestinité, la prison, pour s’apercevoir, vingt ans après, que la quête n’est jamais achevée, tel est le constat — amer — que Mourad finit par établir. Même sa profession de journaliste, assumée d’abord comme un apostolat, ne lui apporte désormais que désillusions : admettre la censure, qui mutile ses articles, n’est-ce pas renoncer à l’essentiel ? Dès lors, s’expatrier apparaît comme un moyen — dérisoire ? — de ne pas se trahir. Le dernier reportage, pour lequel Mourad part à travers le Sahara, va lui servir de révélateur. Le désert, ses prestiges, la vie libre des Touaregs agissent sur lui comme un amplificateur — à la fois symbole et vérité concrète — de son désenchantement qui va "crescendo". Cette traversée du désert s’achèvera pour lui sur une plage dont le sable ne gardera même pas trace de son passage. Quand Mourad décide de retourner aux sources profondes (chemin de Damas ou forme de suicide ?), il est déjà trop tard. Un récit grave et prenant. La méditation subtile d’un homme dont la nostalgie et la lucidité donnent à son histoire une constante dimension de dérision, sans en amoindrir la résonance poétique. La Traversée marque avec éclat le retour attendu de Mouloud Mammeri au roman.