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La tragédie grecque comme dramatisation du héros confronté à son implacable destin ? La tragédie attique comme expression même du « tragique » ? À vrai dire les actions héroïques mises en scène dans la tragédie grecque sont redevables d’une perspective anthropologique et ethnopoétique. Ces dramatisations sont en effet des manifestations musicales au sens grec du terme, impliquant chant, accompagnement instrumental et gestualité chorégraphique : pratiques vocales en performances musicales ritualisées dont le texte n’est pour nous que la lointaine trace écrite ; pratiques rituelles prenant sens et efficacité, comme actes de chant, dans un contexte d’ordre à la fois politique, religieux et culturel. Par le travail de remarquables poètes, « maîtres de chœur », fondées sur le chant choral, les tragédies grecques sont des poèmes en acte. En particulier par une double polyphonie chorale, leur performance rituelle dynamise une mémoire culturelle attachée aux grandes figures héroïques de la tradition panhellénique : Œdipe, Jocaste, Hippolyte, Phèdre, voire Xerxès et sa mère Atossa, en dialogue chanté avec un groupe choral – vieillards de Thèbes, jeunes femmes de Trézène, gardes de Suse, d’Eschyle à Euripide en passant par Sophocle, au service de la mémoire de la cité d’Athènes.