
Notre histoire débute dans les années 1930, période de crise et de « vaches maigres », lorsque le crâne de René Descartes, trésor de la collection de Georges Cuvier, déambule parmi les squelettes de la galerie d'Anatomie comparée au Jardin des Plantes, en attendant son transfert au musée de l'Homme. Mais après sa trop longue histoire, il est en proie à une grave crise d'identité : le doute dont il avait fait un outil infaillible le ronge, et il n'est même plus sûr d'être qui il est.
Autour de lui, les reliques animales s'animent elles aussi et, pour solder un contentieux vieux de trois siècles, entrent en dialogue avec le théoricien de l'« animal-machine », chacune selon sa personnalité. C'est donc une enquête qui commence, ou plutôt une maïeutique conduite de main de maître par la grande baleine bleue. Il faut aider le crâne à y voir clair, reconstruire son passé et, pourquoi pas, le faire revenir sur certaines théories erronées !
Après Le bestiaire du crépuscule, Daria Schmitt prolonge son exploration des grands mythes et livre avec La tête de mort venue de Suède une nouvelle œuvre puissante et magistrale pour la très prestigieuse collection « Aire Libre ».
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.