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Sous le soleil andalou, truands teigneux, barbouzes marocains ou victimes de la crise : tous partagent la même avidité.
« Il tenta désespérément de se débattre. Sursauts inutiles. Les quatre l’empoignèrent et le traînèrent à la poupe en le dérouillant. Pantin désarticulé. Au moment du dernier élan, alors que quatre bras s’apprêtaient à le balancer par-dessus bord, le coup de grâce vint percuter son crâne. L’aube naissante tomba en rideau. Son corps déchira la surface d’eau noire, s’enfonça, entraînant avec lui une coulée de bulles d’un vert fluorescent. Un bruit sourd, une gerbe d’écume. Le pilote embraya et le yacht bondit en se cabrant. Il entrouvrit soudain les yeux. Autour, la mer, le froid, les courants d’eau profonde aspirés depuis l’Atlantique. Il coulait, coulait. Il voulut crier, mais un flot d’eau salée pénétra dans sa bouche. Sa dernière sensation fut une soif immense. Une soif d’air. Les poumons pleins d’eau, il sombra. »
Pierre-François Moreau, reporter et chroniqueur littéraire notamment pour Actuel*, est scénariste.*