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Après la suppression en 1792 des sociétés académiques créées sous l’Ancien Régime, la vie intellectuelle reprend lentement dans les villes de province. À Grenoble, c’est au médecin Dominique Villars, ancien académicien, que revient de fonder le Lycée des sciences et des arts de Grenoble en 1796. Après des débuts difficiles, dus notamment aux réserves des anciennes élites envers les sociétés nouvelles, l’Empire favorise le rapprochement des uns et des autres. Pendant près de quinze ans, le Lycée, devenu Société des sciences et des arts, ne se contente pas d’être une société de savants où s’illustrent aussi bien le préfet Joseph Fourier que le jeune Jean-François Champollion. La société joue également un rôle extrêmement actif d’expertise par ses initiatives propres en matière économique ou comme lanceur d’alertes lors de crises sanitaires. Elle devient surtout un relais indispensable aux enquêtes du préfet comme de différents ministères. Ses liens étroits avec le pouvoir ne sont pas sans conséquences à partir de 1814. La société déjà vieillissante se déchire au moment des Cent jours et s’éteint rapidement, avant d’être rétablie sous la Monarchie de juillet à l’initiative du maire de Grenoble, Hugues Berriat.