La Société décors : L'emprise du management et La Société des
corps : Métaphores, perversions, exterminations forment un
diptyque décrivant les dispositifs d'aliénation produits par les
systèmes dominants voués à anéantir l'expression subjective.
Comment nos sociétés du loisir et du merchandising culturel
usent-elles des contenus idéologiques et dogmatiques pour
conditionner les peuples à accepter les rouages du système
dans lequel ils vivent, à défaut d'y exister en tant que sujets ?
Les écrans qui peuplent les villes et les maisons présentent
sans cesse des fictions nivelant la variété des pensées et des
comportements. Les techniques d'information et de communication
imposent les éléments de langage et formatent les
individus. L'homme se croit connecté alors qu'il n'a jamais été
plus isolé ; il dit communiquer, mais sa parole cherche un interlocuteur ;
il croit penser alors qu'il répond et obéit.
De quelle métaphore relèvent désormais les épidémies contemporaines
de zombies, le grondement des masses avides ? L'envahissement
des robots sur les écrans, désormais associés à
des humains véritables (Real Humans), n'est-il pas l'écho de la
cybernétisation des relations intersubjectives et des rapports
sociaux ? Le culte marchand d'une jeunesse éternisée à travers
la promotion des complexes de Peter Pan et de Dorian Gray ne
normalise-t-il pas des comportements auparavant considérés
comme déviants, pour ne pas dire pervers ?
Réutilisant la méthode qui a fait le succès de son précédent livre
(Tueurs en série. Les labyrinthes de la chair), Thierry Jandrok se
lance dans des confrontations entre présent et passé, théories
et pratiques, réalités et fictions (livres, films, séries télévisées)
pour mettre en lumière l'emprise des systèmes postmodernes
sur les pensées, les paroles et les actes.
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