Les auteurs tendent à démontrer que la société celtique
était, non pas primitive ou embryonnaire, grossière et
cruelle, telle qu'on s'est souvent plu à la décrire, mais au
contraire parfaitement équilibrée ; une société dans laquelle
l'autorité spirituelle du druide et le pouvoir temporel du roi,
favorisaient la coexistence et la pratique d'innombrables techniques,
intellectuelles et artisanales.
La société celtique est ici décrite dans le principe de son organisation
et de son fonctionnement, c'est-à-dire dans le cadre
d'une idéologie trifonctionnelle, commune à l'ensemble des
sociétés indo-européennes, qui règle et équilibre les capacités et
les compétences de chacun : les druides qui administrent le
sacré ; les guerriers, détenteurs d'une force brutale canalisée et
commandée par le roi pour la défense et la tranquillité de tous et
les artisans et producteurs qui procurent à la communauté le
moyen de subsister.
Les fondements des trois classes sacerdotale, guerrière et productrice,
sont examinés dans la continuité des travaux de
Georges Dumézil, c'est-à-dire par référence et comparaison avec
l'Inde, où ce modèle s'est durci en castes étanches et définitives.
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