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« Il y a aussi les Français ? Il ne manquait plus que cela ! » s’exclamait le maréchal Keitel au moment de signer l’acte de capitulation de l’Allemagne. Cinq ans après l’effondrement de 1940, la présence à Berlin du général de Lattre était le symbole et l’aboutissement de notre difficile remontée de l’abîme. Car la France avait à nouveau une armée, issue de l’armée coloniale, grossie de milliers de mobilisés français et musulmans, renforcée plus tard, grâce à l’amalgame, par les F.F.L., armée partout victorieuse : en Italie, où elle entre la première à Rome ; en France, où elle libère à elle seule le tiers du territoire national ; en Allemagne où elle pénètre jusqu’au Tyrol. Pour atteindre ce résultat inespéré, il avait fallu surmonter successivement les obstacles de l’armistice, les équivoques de Vichy, les dissensions entre Français de Londres et Français d’Alger, la méfiance anglo-saxonne. Weygand, Darlan, Giraud, de Gaulle ont été les protagonistes de cette longue histoire, dont le général Beaufre, qui y fut mêlé de très près, est sans doute le seul à pouvoir retracer le déroulement secret. Arrêté et déféré en conseil de guerre pour avoir participé dès 1941 à la préparation du futur débarquement allié en Afrique du Nord, le commandant Beaufre devait y revenir en sous-marin avec le général Giraud et seconder celui-ci dans sa tâche essentielle : redonner à la France une armée. Il participe ensuite à toutes les campagnes de libération, d’abord avec le général Juin, ensuite à l’état-major du général de Lattre. Parce que son aventure personnelle se confond en quelque sorte avec l’histoire de cette « revanche », son témoignage est irremplaçable et révèle comment cette grande aventure de 1940-45 a été « un miracle de la volonté, de l’intelligence et du courage, où, partant presque de zéro, les efforts d’une poignée d’hommes et de femmes ont réussi à forcer le sort, parce qu’ils n’ont pas voulu admettre notre abaissement. »