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Le bonheur relève-t-il de la politique ? N’est-il pas au contraire essentiellement une aventure personnelle ? Et pourtant, la mission ultime de l’homme d’État n’est-elle pas de servir le bonheur de ses concitoyens ? Un temps la priorité donnée à l’augmentation du niveau de vie a paru résoudre cette contradiction. Quand l’État assure une forte croissance, ne permet-il pas à chaque citoyen d’augmenter sa liberté, en multipliant ses ressources, et donc de mieux trouver le bonheur qu’il s’est choisi ? Mais, beaucoup de jeunes, et de moins jeunes, ont une conscience de plus en plus vive que cette liberté n’est qu’illusion. La course à la consommation, loin de satisfaire les besoins, les exacerbe. Nous menons. une vie tendue, haletante et absurde. Comment expliquer que, maudissant cette société, nous en soyons les artisans en même temps que les esclaves ? Il ne peut guère en être autrement quand la consommation n’est pas seulement le moyen de satisfaire les besoins du corps, mais quand elle conditionne aussi les relations personnelles et sociales et s’offre à compenser les frustrations de l’existence. Comment conquérir la liberté de remettre les objets à leur place pour permettre à la quête du bonheur de s’orienter dans des directions où elle peut avoir un sens ? Notre société doit construire un projet politique à la mesure de ses problèmes.