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Bernard Defrance nous a déjà dit ailleurs le plaisir qu’il prenait à enseigner, voilà qu’il nous dévoile aujourd’hui encore un peu plus de l’intimité de ses classes, nous donnant à entendre ce que disent, pensent, redoutent, espèrent les lycéens qu’il rencontre chaque année en cours de philosophie de terminale. Aucune intention sociologique ou psychologique ne sous-tend ce travail ; ces lycéens sont-ils représentatifs de leur génération (les textes regroupés s’étalent sur un peu plus d’une décennie, du milieu des années 80 à nos jours) ? Peut-être, mais ce n’est pas certain, tant ces paroles libérées du carcan scolaire (ce ne sont pas des dissertations, ce n’est pas « noté ») sont d’une certaine manière intemporelles et renvoient l’adulte à sa propre adolescence, aux doutes et aux espoirs qui l’ont traversé lui-même. Bien sûr les temps ont changé, bien sûr tout cela s’écrit sur fond de crise et de chômage. Ils « osent » parler de leur sexualité, de leurs problèmes relationnels et familiaux. Chemin faisant, ils nous deviennent plus familiers ; on finit par les comprendre, faire preuve d’indulgence... Face à l’authenticité de ces récits, les défenses de l’adulte tombent, ses fausses assurances s’évanouissent. Ces jeunes gens et ces jeunes filles lui ressemblent : ils sont révoltés contre l’injustice, aspirent à un monde meilleur, veulent aimer et être aimés, ont peur de s’engager, de procréer, se cherchent indéfiniment...