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« Car la haine est partout qui désarticule notre langue, et le diable lui-même se déplace dans le monde en voiture diplomatique. Je n’ai pas retrouvé la parole perdue, et il n’y aura donc rien d’autre pour nous hisser jusqu’à la haute tendresse que la parole présente, peu importe la vérité, désormais… » Ainsi se livre la « Petite sauvage », l’héroïne, le double d’enfance de Laurence Nobécourt, prise dans une des grandes guerres des familles : la succession. Après le père, c’est la mère qui est morte, laissant trois sœurs blessées, peut-être aussi soulagées : Stella, l’aînée ; Petra, et puis la Petite sauvage elle-même, celle qui depuis toujours écrit, et vers qui tout converge, l’amour, la jalousie, la dépossession. Car il n’y a pas d’équilibre ou de justice, quand il faut répartir les biens, les séparer à jamais - maisons, tableaux, photos, menus papiers, vaisselles : dans ce combat dérisoire et violent, il n’y a plus d’adultes, seulement des histoires d’enfance passionnelles. Stella était la préférée du père, l’adorée-adorée. Petra fut tant aimée de la Petite sauvage, telle une soeur tchekhovienne, vitale et chérie. Et la Petite sauvage, c’est simple : la mère n’en voulait pas. Alors, elle nous raconte : son père, dans les dédales de l’argent et de l’extrême-droite, son oncle, qui l'aima comme il ne faut pas, et tout l’arbre familial, de blessure et de répétition, dans les branches duquel se vivent les souffrances, les rôles, et si peu la joie. Le roman de Laurence Nobécourt nous montre comment la haine des familles, se charriant sur des générations, induit certains paysages politiques. En mêlant histoire intime et sociale, elle clôt, après des années, le cycle familial initié avec La Démangeaison et nous emmène vers la possibilité d’une vie nouvelle.