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Aujourd'hui, pour comprendre notre actualité, on se tourne fréquemment vers la période de l'entre-deux-guerres en Europe, lorsque les démocraties libérales et parlementaires ont été remises en cause et attaquées, avec l'instauration de régimes autoritaires et dictatoriaux en Allemagne, en Italie, en Espagne, au Portugal, pour ne citer que les expériences étudiées dans cet ouvrage. Bien que la France ait maintenu le système républicain, les mouvements antiparlementaires y étaient alors très puissants. Mais cette même période fut également très brillante et féconde dans les domaines des arts, des sciences et des idées. Toute une génération d'intellectuels et de professeurs d'université se sentit alors suffisamment forte pour formuler une critique sévère du libéralisme bourgeois et des idées des Lumières qui le soutenaient. Le parlementarisme libéral se trouve au centre de ces critiques. Une ligne critique autoritaire, dont Carl Schmitt est l'un des représentants, a fini par sombrer dans les eaux noires du nazisme ou du fascisme. Mais une autre ligne critique s'est développée, qui ne visait pas à supprimer le parlement, mais à l'adapter à un nouvel ordre du droit public qui se met alors en place contrôle juridictionnel de la constitutionnalité des lois, soumission du législateur aux droits fondamentaux selon une conception institutionnaliste issue de Maurice Hauriou et de sa théorie de l'institution, idée de service public - notamment chez Léon Duguit - comme légitimation d'un pouvoir administratif autonome, en marge du parlement. L'ordre politique et constitutionnel dans lequel nous nous trouvons encore en grande partie aujourd'hui s'explique ainsi par les idées alors formulées par les meilleurs penseurs, comme une critique ou une correction d'un parlementarisme libéral débordé par la démocratie de masse.